Des spectres Derrière les fenêtres des maisons fermées,
des spectres fatigués attendent l’agonie
en recousant les plaies de leurs chairs blessées.
Les projets d’autrefois en forme de mirage,
en quittant sans rien dire le navire en chemin,
ont fini par se perdre au milieu des orages.
A travers les carreaux embrumés de poussière,
on peut voir au dehors des vivants s’attarder
à combler patiemment les creux de l’atmosphère.
Les fenêtres sont closes et ma bouche se tord
à force de hurler ton prénom dans le soir,
où gisent les cadavres de tous mes remords.
Comme le sable fin que la mer vient couvrir,
mon corps se laisse aller à glisser dans la nuit,
pour gagner dans les songes un instant à chérir.
Derrière les fenêtres des maisons fermées, des spectres fatigués attendent l’agonie en recousant les plaies de leurs chairs blessées. Les projets d’autrefois en forme de mirage, en quittant sans rien dire le navire en chemin, ont fini par se perdre au milieu des orages. A travers les carreaux embrumés de poussière, on peut voir au dehors des vivants s’attarder à combler patiemment les creux de l’atmosphère. Les fenêtres sont closes et ma bouche se tord à force de hurler ton prénom dans le soir, où gisent les cadavres de tous mes remords. Comme le sable fin que la mer vient couvrir, mon corps se laisse aller à glisser dans la nuit, pour gagner dans les songes un instant à chérir.