Départ Quand le moment sera venu,
car il viendra je peux le dire,
tu partiras dans un sourire
aux frontières de l’inconnu.
Tu auras oublié l’ennui
où tu ruminait tes chimères,
ces années mornes et austères
où mouraient tes jours et tes nuits.
Dans ta besace tu prendras
ce qui te reste de courage
pour oser affronter l’orage,
qui loin devant te tend les bras.
Mais bientôt tu n’auras plus peur,
le chant de l’ailleurs t’aura pris.
Alors tu n’auras que mépris
pour ton autre vie qui se meure.
Quand tu verras la porte ouverte,
le ciel sera couleur de craie,
et tu sentiras son attrait
comme une invitation à naître.
Quand le moment sera venu, car il viendra je peux le dire, tu partiras dans un sourire aux frontières de l’inconnu. Tu auras oublié l’ennui où tu ruminait tes chimères, ces années mornes et austères où mouraient tes jours et tes nuits. Dans ta besace tu prendras ce qui te reste de courage pour oser affronter l’orage, qui loin devant te tend les bras. Mais bientôt tu n’auras plus peur, le chant de l’ailleurs t’aura pris. Alors tu n’auras que mépris pour ton autre vie qui se meure. Quand tu verras la porte ouverte, le ciel sera couleur de craie, et tu sentiras son attrait comme une invitation à naître.