Rendez-vous Vous aviez dit à vendredi
Formant les vœux de nous revoir
Sur ce doux divan dans le noir
Où j’avais saisi votre envie.
Mais j’étais tant votre dévoué
Que j’avançais le rendez-vous
Et vins deux jours plus tôt chez vous
Pour de nouveau vous savourer.
Votre porte était verrouillée
Alors j’ai voulu vous surprendre
Et sans vouloir me faire entendre
Par un ventail je suis entré.
En traversant le vestibule
Où je vous vis la première fois
Tout à coup j’entendis des voix
Qui me couvrirent de ridicule.
Vous n’étiez pas seule chez vous
Et je pus deviné au ton
Du verbe grave, quel triste son !
Qu’un autre s’éprenait de vous.
Mon cœur volé ne battant plus
Tout tremblant, près de chavirer
Lors sans bruit me suis retiré
D’amour à présent dépourvu.
Vous aviez dit à vendredi Formant les vœux de nous revoir Sur ce doux divan dans le noir Où j’avais saisi votre envie. Mais j’étais tant votre dévoué Que j’avançais le rendez-vous Et vins deux jours plus tôt chez vous Pour de nouveau vous savourer. Votre porte était verrouillée Alors j’ai voulu vous surprendre Et sans vouloir me faire entendre Par un ventail je suis entré. En traversant le vestibule Où je vous vis la première fois Tout à coup j’entendis des voix Qui me couvrirent de ridicule. Vous n’étiez pas seule chez vous Et je pus deviné au ton Du verbe grave, quel triste son ! Qu’un autre s’éprenait de vous. Mon cœur volé ne battant plus Tout tremblant, près de chavirer Lors sans bruit me suis retiré D’amour à présent dépourvu.