A la terre toute ronde A la terre toute ronde qui nous fait tous rouler
Tu viendras un beau jour demander le pardon
Des roses en bouquet entre tes mains portées
En signe de pénitence tu lui feras le don
Tel l’enfant à la mère de qui lui vient la vie
Avec reconnaissance tu lui diras merci
Tu lui diras aussi à quel point tu regrettes
De l’avoir sans raison à ce point malmené
Comme tu sais maintenant avoir perdu la tête
En futiles desseins qui ont tout abîmé
Homme en peine à présent devant l’irréparable
Tu souffriras la gène de te savoir coupable
Et tu voudras répondre auprès d’un tribunal
Afin de quémander pour toute condamnation
De consacrer ta vie jusqu’au moment fatal
Sans relâche au travail pour faire réparation
Des larmes de désespoir inonderont ton visage
Ravagé par la honte de dire tous tes outrages
Tu penseras qu’il est bon d’avoir fait contrition
Et d’avoir rétabli ta conscience dans la paix
En jurant des erreurs avoir fait sécession
Pour que revienne demain les jolis mois de mai
A genoux tes sanglots agiteront tout ton corps
Dans l’hiver nucléaire que sera ton décor
Et tu prieras la Terre de te laisser ta chance
Tu diras comme tu l’aimes en nature bienveillante
Comme l’air pur qui t’emplit constitue ton essence
Et le vent qui te pousse un allié dans la pente
Tous tes mots seront graves pour que le temps s’arrête
Car tu sauras enfin le coût de ta défaite
A la terre toute ronde qui nous fait tous rouler
Tu viendras un beau jour demander le pardon
Mais il sera trop tard car elle aura sombré
Tu n’auras plus qu’à dire sa funèbre oraison
A la terre toute ronde qui nous fait tous rouler Tu viendras un beau jour demander le pardon Des roses en bouquet entre tes mains portées En signe de pénitence tu lui feras le don Tel l’enfant à la mère de qui lui vient la vie Avec reconnaissance tu lui diras merci Tu lui diras aussi à quel point tu regrettes De l’avoir sans raison à ce point malmené Comme tu sais maintenant avoir perdu la tête En futiles desseins qui ont tout abîmé Homme en peine à présent devant l’irréparable Tu souffriras la gène de te savoir coupable Et tu voudras répondre auprès d’un tribunal Afin de quémander pour toute condamnation De consacrer ta vie jusqu’au moment fatal Sans relâche au travail pour faire réparation Des larmes de désespoir inonderont ton visage Ravagé par la honte de dire tous tes outrages Tu penseras qu’il est bon d’avoir fait contrition Et d’avoir rétabli ta conscience dans la paix En jurant des erreurs avoir fait sécession Pour que revienne demain les jolis mois de mai A genoux tes sanglots agiteront tout ton corps Dans l’hiver nucléaire que sera ton décor Et tu prieras la Terre de te laisser ta chance Tu diras comme tu l’aimes en nature bienveillante Comme l’air pur qui t’emplit constitue ton essence Et le vent qui te pousse un allié dans la pente Tous tes mots seront graves pour que le temps s’arrête Car tu sauras enfin le coût de ta défaite A la terre toute ronde qui nous fait tous rouler Tu viendras un beau jour demander le pardon Mais il sera trop tard car elle aura sombré Tu n’auras plus qu’à dire sa funèbre oraison