J’ai laissé Loin des cités sans âme
et des rondes bruyantes,
où des murs insolents
nous toisent sans fléchir ;
loin des femmes fatales
qui n’ont qu’une seule idée :
en nous crevant le cœur
de nous faire la peau ;
loin des faux sentiments
que la paresse exige,
quand les maux nous retiennent
au pays de l’ennui ;
loin des regards obscurs
de nos vrais ennemis,
qui attendent l’instant
qu’on leur tourne le dos ;
loin de ces lourds mirages
et de tous ces oracles,
qui sont sensés pourvoir
a nous aider à vivre ;
loin des lieux mortifères
j’ai laissé tous mes biens,
pour gagner sans regrets
les rives de l’oubli.
Loin des cités sans âme et des rondes bruyantes, où des murs insolents nous toisent sans fléchir ; loin des femmes fatales qui n’ont qu’une seule idée : en nous crevant le cœur de nous faire la peau ; loin des faux sentiments que la paresse exige, quand les maux nous retiennent au pays de l’ennui ; loin des regards obscurs de nos vrais ennemis, qui attendent l’instant qu’on leur tourne le dos ; loin de ces lourds mirages et de tous ces oracles, qui sont sensés pourvoir a nous aider à vivre ; loin des lieux mortifères j’ai laissé tous mes biens, pour gagner sans regrets les rives de l’oubli.