Les hommes allumettes Les hommes allumettes
prennent la poudre d’escampette…
Ils sautent et tournent
en orbite autour d’eux-mêmes ;
c’est la vie qui s’embrase
et qui pousse,
comme des fleurs sauvages
emportées par le vent,
ces fragiles roseaux en émois
désarticulés,
en baguettes de bois,
les hommes allumettes
s’enfuient pour renaîtrent
ils sont tels ces otages
qu’on a laissé partir
dans l’ivresse de la liberté,
enfin !
Les hommes allumettes prennent la poudre d’escampette… Ils sautent et tournent en orbite autour d’eux-mêmes ; c’est la vie qui s’embrase et qui pousse, comme des fleurs sauvages emportées par le vent, ces fragiles roseaux en émois désarticulés, en baguettes de bois, les hommes allumettes s’enfuient pour renaîtrent ils sont tels ces otages qu’on a laissé partir dans l’ivresse de la liberté, enfin !